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vendredi 2 février 2018

Freezing Safari

Retour Musclé pour nos amis équipiers depuis l'Antarctique, le drake fidèle à sa réputaion, nous a reservé quelques belles vagues et du vent, jusqu'à 57 noueds.
C'est donc avec un grand plaisr que nous avons amarré Paradise au ponton du Club Afasyn, le devoir accompli.
Notre deuxième Antarctique s'achève super groupe et bonne ambiance cette fois à bord de Paradise. 
D'ici quelques jours nous mettrons de nouveau le cap sur l'Antarctique avec un groupe de plongeurs, avant de remonter vers l'Uruguay, pour y laisser le bateau en hivernage.
Mais l'équipe du Club, Morgane et Arnaud, ne va pas pour autant s'arrêter de naviguer, puisque Morgane prépare sa Route du Rhum en Class40, avec au programme de l'été quelques belles courses, en solitaire, en double ou en équipage, un proogramme de navigation riche et intéressant en somme.
Ci après quelques lignes écrites par nos amis équipiers de cette belle navigation:

Les safaris consacrés aux lions, léopards et éléphants n'existent pas qu'en Afrique... puisqu'à notre tour, nous avons pu observer à loisir des harems entiers à terre ou dans les eaux froides qui cernent le bateau. Dernière étape du périple, Port Lockroy, baptisé ainsi par le commandant Charcot du nom de son beau-frère en reconnaissance de l'aide financière apportée à ses expéditions. Il s'agit de la boîte postale la plus australe du monde. Nous en profitons pour tamponner et envoyer nos cartes. Dans ce lieu où vivent quatre jeunes femmes pendant quatre mois, nous avons rencontré un étrange personnage : un vieux marin qui venait de passer 60 jours
en mer en solitaire, de l'Australie à la péninsule antarctique. Depuis notre zodiac, nous l'avons vu ramer sur une petite barque pour aller poster son courrier. Puis, ce fut une navigation sous la neige d'été, avec notre Calypso, déesse des mers et des océans, à la barre, parmi les flocons cotonneux et sous un ciel bas. Le calme avant la tempête... L'archipel Melchior et l'île Smith sont nos derniers repères terrestres, marqués par l'adieu d'une baleine isolée. Les jours s'enchaînent et les vagues se creusent à vue d'oeil, rendant notre sommeil léger, au rythme des quarts, et la navigation sportive, pour la plus grande joie de nos barreurs. Enfin, le canal de Beagle s'ouvre devant nous, éclairé par la pleine lune, tandis que quelques dauphins jouent contre la coque du Paradise.

Signé : la Fée des neiges, Cacahuète, Calypso et A la bonne trinquette



jeudi 25 janvier 2018

Nouvelles fraiches

Le 23 Janvier 2018

Depuis Palmer Station la base américaine située en Peninsule Antarctique .
Les habitués du blog du Club Croisière Aventure sont sur leur faim, Morgane et sa belle plume n'est pas a bord, mais en France en recherche d'un sponsor, pour concrétiser son projet de participation a la prochaine Route du Rhum.

Du coup, c'est un blog fait par nos amis, les équipiers de notre deuxième voyage Antarctique que vous trouverez ci après :

Après avoir vaincu bon nombre d'obstacles, dont le passage du Drake tant redouté, par 48 noeuds de vent par le travers, nous voici parvenus dans le canal Lemaire, surnommé Kodak Valley les jours de grand beau en raison de son caractère particulièrement photogénique. Autour de nous, des floes et des glaçons nomades. Il règne un grand silence alentour et il est bien difficile de mettre des mots sur la beauté qui nous saisit. Sur quelques îlots de glace, des phoques de Weddell se prélassent. Cap sur port Charcot, destination de légende, où le "gentleman des pôles", plus d'un siècle avant nous, a mouillé et hiverné. En guise de preuve de son passage, il a érigé un cairn au sommet du mont Jeanne. Notre après-midi est dévolu à son ascension parmi les papous, toujours fidèles au rendez-vous. Malgré nos bottes de pont inadaptées à la neige fondue par les premiers signes printaniers, nous sommes parvenus remplis d'émotion au sommet, conscients d'être là dans l'ombre de grands aventuriers. La vue de la baie depuis les hauteurs nous procure un sentiment d'éternité. Mais il faut déjà redescendre et regagner le Paradise, où le capitaine nous attend avec une polenta et un rôti de boeuf fumants, mijotés à point, aux petits soins, à la cocotte. Bientôt, il sera l'heure d'une partie hautement stratégique de tarot autour du carré. Une bonne nuit de sommeil plus tard, tout le monde est sur le pont car, avec le capitaine, on ne plaisante pas. Il faut savoir manoeuvrer à mi-mots et s'occuper du bateau. En cette belle matinée, et puisque la base américaine de Palmer ne nous accueille que le lendemain, un atelier couture est décrété pour réparer le génois. Nous découvrons un accessoire indispensable, comme surgi du Moyen Âge : la paumelle, qui permet d'enfoncer l'aiguille sans se blesser dans une toile épaisse capable de résister aux pires vents. Magnifique moment digne des travailleurs de la mer. A nos côtés, à flanc de coque, un ami est venu nous rejoindre : Leopardo di Caprio, le léopard des mers, véritable pacha sur son iceberg, que rien ne semble perturber. L'aventure se poursuit...
A l'heure actuelle Paradise fait cap au Nord et va profiter d'une fenêtre météo favorable pour rejoindre Ushuaia.

.......................................................Le blog des filles......................................................................

samedi 20 mai 2017

Mat comme neuf

Le chantier est presque terminé pour notre mat qui vat être mieux que neuf...
La vie suit son cours en Uruguay où il fait bon vivre
Nous avons trouvé l'équipe parfaite pour nous aider à nous occuper de paradise, qui se fait cajoler avant son retour dans quelques mois dans les mers du sud




mardi 21 mars 2017

Migration septentrionale




Paradise a  déployé ses ailes, tel un grand oiseau du large, et file désormais vers le nord où l'attend un repos bien mérité.

Hier soir, pour notre départ des malouines, nous avons été enveloppés par une voute céleste spécifique à  ces lieux sauvages : claire et pure, préservée de toute pollution  lumineuse liée à nos  civilisations. La voie lactée resplendissait tandis qu’Orion et la Croix du Sud brillaient de mille feux…

Ce matin, c'est un levé de soleil grandiose qui nous a souhaité la bienvenue pour cette nouvelle journée,  laissant apparaitre furtivement son rayon vert .

Ces moments où la nature exprime tout son art sont les plus beaux moments d'une croisière au large et c'est pour cela que l'on est bien en mer, dans l'espace clos qu'est un bateau porté par les flots. Le temps y prend une autre dimension, les esprits se laissent aller à la rêverie et,  si la météo le veut bien, les âmes s'apaisent.

Aujourd'hui, le vent est quasiment absent, alors le moteur tourne. Le soleil est à peine voilé par quelques nuages ; c'est une belle journée qui s'annonce.

1000 miles nous séparent de notre prochaine escale : Punta del Este en Uruguay. Lors de cette petite semaine de navigation, nous aurons le temps de repenser  aux moments passés lors de cette croisière dont nous gardons tous des souvenirs forts. Les iles Falkland nous ont comblés et nous en avons profité à fond en faisant de superbes balades .Nous partions parfois toute la journée pour ne revenir qu'à la tombée de la nuit.

La faune est si riche et si peu farouche qu'on ne se lasse pas de l'observer, et pour les amoureux de la nature que nous sommes, c'est passionnant. La liste des animaux rencontrés est longue: une multitude de passereaux, dont le "tussac bird" qui vient pas à nos pieds mais sur nos pieds, les rapaces, Striated Caracara ou Johnny Rook, ne rataient pas une occasion de nous chiper le moindre objet laissé au sol, les " Turkey vultures, les pétrels géants, les manchots : Papou, Magellan et les Gorfou sauteurs, mais aussi les lions de mer et les éléphants de mer, membre de cette famille de pachydermes marins dont les gros mâles (pouvant mesurer jusqu'à 5 mètres de long) se montrent souvent répugnants et effrayants alors que les jeunes sont si mignons avec leurs grands yeux larmoyants. Notre coup de cœur est sans aucun doute pour les albatros à sourcils noirs que nous avons pu observer dans leurs colonies, haut perchés sur leurs nids qui ressemblent à de petites cheminées. Les parents font sans cesse des aller-retours pour nourrir leurs "ados" qui s’apprêtent à quitter le nid pour la première fois courant avril. Pour le moment, des derniers continuent  à perdre leur duvet et s'étirent les ailes tout en les musclant pour être prêts le jour de leur premier grand vol. Une fois le décollage satisfaisant, ils ne reviendront
sur leur terre natale que 7 ans après. Certains ont été observés jusqu'en Écosse.
Aujourd'hui, ces rois des mers volent autours de nous et nous rappellent que notre sillage laisse une trace éphémère dans leur royaume.

Nous avons déjà prévu de revenir ici en novembre prochain, il y a encore  tant à découvrir!

A bientôt

Morgane et l'équipage de Paradise

jeudi 16 mars 2017

Comme un petit air de vacances aux malouines

Nous découvrons avec bonheur cet archipel si peu connu et pourtant si riche de vie animale et aux rencontres humaines fortes, propres aux lieux isolés.
 
Nous sommes 6 à bord  : Maryse et Jean-Paul ont déjà navigué avec nous lors de croisières en Antarctique et dans les canaux de Patagonie ; Carolina, notre amie chilienne, navigue depuis quelques années entre l'Australie et le Chili et sera avec nous jusqu'au Brésil et enfin Patrice, notre ami breton, habite à l'ile de Pâques depuis 30 ans et navigue pour la première fois sur Paradise. 
Carolina ne parlant pas français et Patrice parlant parfaitement l'espagnol nous arrivons à jongler entre ces deux langues mais parlons aussi un peu l'anglais pour que tous pratiquent.
L'entente est parfaite et il règne sur Paradise un petit air de vacances car, pour une fois, nous ne sommes pas pressés par un emploi du temps trop serré.

Nous avons d’abord passé quelques jours à Stanley, la capitale, comprenant quelques 2000 âmes. Nous y avons fait le plein d'outils de bonne qualité et de vivres anglais tel le fameux "Lemon curd" ou encore de la confiture d'orange, des épices indiennes et de la bières australiennes... Nous avons également attendu le passage d'un fort coup de vent d'Est chargé de pluies et de fortes rafales. Cette première escale fut plaisante et nous avons apprécié  le contraste entre la vie dont nous avons l'habitude en Amérique latine et celle de ce petit village très "British".Cette forte différence est étonnante et fascinante, alors que seuls quelques 400 miles nous séparent de la pointe de la Terre de Feu. Les petites maisons impeccables aux toits colorées et aux jardins proprets ainsi que les gros 4X4 flambant neufs témoignent d'un niveau de vie élevé. 
Nous ne pouvions pas passer à Stanley sans une soirée au pub du coin.  Afin de clore notre séjour à la capitale, nous nous sommes adaptés aux horaires anglais et le jeudi soir à 18h30, nous avons dégusté un bon  steak accompagné de bières fraiches. Ainsi va la vie tranquille et paisible à Stanley.

Depuis nous avons fait quelques escales et avons pu observer la vie animale locale : les albatros à sourcils noirs, les manchots papous, les gorfous sauteurs et pleins d'autres encore. Les animaux du grand Sud se retrouvent sur les falaises de cet archipel isolé et, lors de l'été austral, y mènent une vie réglée par des cycles réguliers: la ponte puis le nourrissage des poussins et le départ de presque toutes ces espèces vers la pleine mer, où elles séjournent tout l'hiver. 

Nous avons éprouvé les vents forts plusieurs fois lors de nos balades à terre,  en laissant Paradise et son capitaine bien protégés au mouillage. Nous profitons des quelques belles journées pour rallier une île à l'autre.
Notre séjour aux Malouines  tend vers sa fin mais  il nous reste quelques jours pour profiter des iles de l'Ouest puis nous reprendrons la mer vers le nord pour rejoindre L’Uruguay.

Morgane et l'équipage de Paradise.

jeudi 16 février 2017

Drake, le retour

Nous voilà à 200 miles au Sud du Horn.
Nous sommes partis il y a 3 jours de l'archipel de Melchior. Initialement, nous avions l'intention de faire une escale sur l'ile volcanique de Deception, mais une fois de plus, celle-ci porte bien son nom car un vent soutenu de nord-est, pile dans le nez, nous fit changer d'avis. Nous avons alors fait cap au Nord pour rentrer.
     L'équipage fut légèrement pris de cours par ces premières heures houleuses et ce fut une réelle hécatombe à bord de Paradise. La mer grossissait au fur à et mesure que nous nous éloignions de la côte et malmenait les estomacs. 12H00 après notre départ, il n'y avait, à part Arnaud et moi, aucun rescapé du mal de mer... Les signes de l'infernal Drake étaient là : des seaux amarrés aux bannettes, le carré vidé de toute âme et les quarts qui se maintenaient à leur strict minimum: nous deux, Paul-Marie et son fils Arnaud. Les montagnards Suisses ont assuré leur mission d'équipiers et nous ont aidé aux manœuvres et à la veille lors des premières 48H00. Puis la mer s'est petit à petit calmée, les 5 à 6 mètres de cette houle déchainée se sont tassés et une vie normale a repris à bord.Avec le retour du soleil,  nos 6 autres équipiers sont timidement sortis de leur torpeur, avec l'estomac creux, contents de pouvoir enfin le remplir à nouveau...
       Ainsi va la vie, bien souvent, sous ces latitudes. L'Antarctique se mérite et se gagne, certaines fois, plus difficilement que d'autres.
       Des cadeaux, cette  nature puissante nous en a offert lors de cette seconde superbe croisière.
Avec un début de séjour très ensoleillé et des températures parfois même chaudes, le "jeune" Arnaud ne put résister à gouter l'eau qui s'est révélée, sans surprise, glacée...
En cette fin de saison, la faune était bien présente. Nous avons vu les bébés manchots fêter leur premier mois, ils avaient littéralement triplé de volume. Affamés ils harcèlent leurs parents, pour une triple ration de bouillie de krill (cette crevette qui est à la base de la chaine alimentaire en Antarctique). Nous avons vu aussi beaucoup de phoques de Wedell, des phoques crabiers, des léopards de mer ainsi que des éléphants de mer à Palmer, des otaries et énormément de baleines, de loin comme de près...e même de très près : nous avons eu le droit à un spectacle grandiose, inoubliable : après avoir quitté le mouillage de Cuverville, à la sortie de la baie bien protégée, nous avons vu au loin des baleines semblant faire le sieste ; nous nous sommes approchés tout doucement et alors que nous nous préparions à les laisser tranquilles, elles sont venues nous voir, sereines, observant notre voilier à l'arrêt; La mère et son petit étaient réellement curieuses de notre grande coque noire et sont venues la toucher du bout de leur museau. Nous n'en pouvions plus de bonheur de les voir s'approcher tellement près qu'elles sont arrivées à quelques centimètre de ma main alors que j'étais allongée sur le pont. De ces baleines à bosse  émanent une force et une fascination difficile à décrire mais lorsque nous en sommes proches, le temps s'arrête et nous sommes subjugués par leur grâce.
     Merci encore, belle Antarctique, de nous offrir ta beauté. C'est fini pour cette année mais nous reviendrons avec plaisir l'année prochaine, pour de nouvelles découvertes et des moments forts.

Morgane et tout l'équipage de Paradise

samedi 11 février 2017

Quand la glace nous mène en bateau

     Il est 1H30, il fait nuit, mais pas une nuit obscure, une nuit entre chien et loup et elle ne durera que quelques heures. Ce soir la lune ne se dévoilera pas, elle restera cachée par de gros nuages chargés de vent et de pluie glacée. L’atmosphère est oppressante. Tout le monde dort, plus ou moins bien car de gros blocs de glace à la dérive frappent la coque, ce qui émet un son grave ; les plus petits morceaux qui nous encerclent en masse résonnent comme si on tapait sur la coque au marteau... drôle d'ambiance... 
      Je suis seule dans le cockpit et je veille sur un iceberg qui s'est bloqué quelque part sur nos 90 mètres de chaîne. Nous avons passé 4H00 à nous demander quel serait son chemin et si on allait pouvoir dormir tranquillement, mais là c'est sûr, il nous fonce dessus à la vitesse de l'escargot... Ses quelques centaines de tonnes pourraient décrocher notre ancre et nous serions bien démunis, sans pouvoir manœuvrer, entre lui et les cailloux qui ne sont pas loin derrière. Pour couronner le tout, le vent forcit et il se met à pleuvoir. Il faut que j'aille réveiller Arnaud, il faut manœuvrer vite car le pachyderme n'est plus qu'à quelques mètres devant l'étrave. 
     3H30 : ça y est, nous sommes enfin en sécurité. Désormais aucun glaçon ne peut nous déranger. Nous avons mis du temps à nous libérer de cet intrus et à trouver l'endroit parfait où “poser la pioche”. C'est la réalité de l'Antarctique, pleine de contrastes. Tout paraît si simple quand il fait beau mais dès que les conditions se corsent, il faut réagir vite et bien. 
      
      Nous sommes partis d’Ushuaïa le 29 janvier. La traversée du Drake fut rapide car nous avons eu un vent de nord soutenu pendant les trois jours de notre traversée. Notre croisière nous a tout d'abord menés à l'ile Nansen, où nous avons pu nous mettre à couple de l'épave du Gouvernor. 
      Ensuite nous sommes allés  à Paradise baie ;  là, nous nous sommes arrêtés à la base Chilienne de Videla et la nuit suivante dans la petite baie de Skontorp. 
     Puis nous sommes allés à Port Lockroy, la base anglaise, puis à Palmer la base américaine, où nous avons vécu comme un petit choc de retour à la civilisation, tellement cet endroit semble développé. Au premier abords les bâtiments ne payent pas de mine, mais en faite, ils sont impressionnants de par leur aménagement confortable et moderne. Bob, le chef, nous en a fait visiter quelques uns dont la salle de sport et la salle de cinéma. Malheureusement, nous n'avons pas été invités à visiter les infrastructures scientifiques... Ensuite nous avons eu le doit à une collation: “Américan cookies and coffee”. Plus tard nous avons pu nous promener sur une les petites iles de l'archipel de Palmer et avons vu des manchots Adélie, des éléphants de mer et des otaries. 
        Après cette belle escale, nous sommes revenus à Port Lockroy afin de nous mettre à l'abri et attendre qu'une dépression et ses vents forts passent. Nous n'iront pas plus au Sud car les conditions ne sont pas favorables et le vent du nord des dernières 24 heures a sûrement repoussé la glace vers le Sud et bouché l'étroit canal Lemaire où nous voulions passer. 
      A plusieurs reprises lors de nos escales, Paul-Marie, notre guide Suisse, a emmené un petit groupe se balader sur les glaciers. Munis de crampons, de cordes, de piolets et autres accessoires de montagne, ils sont allés défier les pentes et les crevasses et ont pu profiter de panoramas spectaculaires, tout cela dans des conditions parfaites, avec des températures relativement élévées ( au moins 20°C), sous un soleil radieux. 
    Actuellement nous faisons cap au Nord et commençons à penser au retour. 
Les fichiers météo nous indiquent que la bonne fenêtre pour traverser le Drake s'ouvrira mardi prochain. Il nous reste donc encore quelques jours pour profiter de l'Antarctique. Ce soir nous serons à Cuverville, au pied d'une grande colonie de manchots Papou. Ensuite nous avons prévu d'aller à Melchior puis à l'ile de Déception. 

A bientôt 

 Morgane et l'équipage de Paradise.